De hauts fonctionnaires du ministère des Travaux publics ont expliqué aux députés qu'une enquête au sein de leur personnel n'a pas permis de démontrer de signes d'ingérence politique dans l'attribution d'un contrat de réfection d'un édifice du parlement canadien.

Le comité parlementaire chargé d'étudier l'attribution de contrats gouvernementaux qui font l'objet d'allégations d'ingérence politique, de lobbyisme illégal et de favoritisme a entendu ses premiers témoins mardi.

Ceux-ci sont venus expliquer aux parlementaires de quelle façon et pourquoi le contrat a été attribué à l'entreprise LM Sauvé en 2008, qui a depuis perdu le contrat.

Les témoins ont également expliqué que le bureau du ministre n'a jamais été impliqué dans le choix de l'entreprise LM Sauvé.

Pierre-Marc Mongeau, sous-ministre adjoint à la direction générale de la Cité parlementaire, a expliqué au comité que lorsque des allégations de lobbyisme illégal ont fait surface, une consultation du personnel impliqué et des documents pertinents n'a pas permis de trouver de preuve d'ingérence.

De plus, personne n'aurait traité avec Gilles Varin, un partisan conservateur qui aurait reçu 140 000 $ pour faciliter l'octroi du contrat à LM Sauvé.

Répondant aux nouvelles allégations laissant croire qu'une modification contractuelle aurait été apportée pour permettre à LM Sauvé de présenter une soumission, les fonctionnaires ont affirmé que de telles modifications en cours de route sont choses courantes et n'impliquent pas de favoritisme.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) mène présentement une enquête pour déterminer si les règles sur le lobbying et les lois anti-corruption ont été enfreintes dans cette affaire.