Un homme d'affaires de Toronto, qui est au coeur des allégations concernant Rahim Jaffer, maintient qu'il était convaincu que l'ancien député fédéral pouvait l'aider à obtenir des fonds fédéraux.

Les propos de Nazim Gillani contredisent directement ceux de M. Jaffer, qui a répété mercredi devant un comité des Communes n'avoir jamais offert ses services comme lobbyiste.

MM. Gillani et Jaffer se sont rencontrés à plusieurs reprises l'an dernier pour discuter d'une collaboration éventuelle entre leurs entreprises respectives, dans le secteur de l'énergie renouvelable. Après une de ces rencontres, M. Gillani a envoyé un courriel à d'autres partenaires dans lequel il affirmait que M. Jaffer pouvait ouvrir les portes du cabinet du premier ministre Stephen Harper.

M. Gillani ajoute qu'il avait consulté les sites web personnel et d'affaires de M. Jaffer, et avoir été convaincu par l'information concernant «des services de relations avec le gouvernement» qu'on y retrouvait.

M. Gillani affirme qu'il est prêt à répéter le tout la semaine prochaine, quand il témoignera devant un comité de la Chambre des communes.

La femme de M. Jaffer, la députée et ancienne ministre d'État Helena Guergis, a récemment été évincée du cabinet et du caucus par le premier ministre Harper. La Gendarmerie royale du Canada enquête actuellement sur des allégations non spécifiées à son sujet.