Le gouvernement Harper a l'intention de proposer des changements législatifs cet automne pour encadrer davantage l'octroi de pardons.

Il y a quelques semaines, on apprenait que Graham James, un ancien entraîneur de hockey reconnu coupable d'agressions sexuelles a obtenu son pardon en 2007.

Depuis, le ministre de la Sécurité publique Vic Toews a amorcé une révision du système de pardons. Lors d'un point de presse, lundi matin, il a dit avoir déjà conclu que des changements administratifs ne seraient pas suffisants. Et il promet un projet de loi cet automne.

Un pardon n'efface pas le casier judiciaire d'une personne mais signifie que les informations sont détenues dans un fichier séparé et sont donc moins accessibles.

Par ailleurs, le ministre continue de taire le prix que coûte le durcissement des sentences imposé par son gouvernement.

Dans un discours devant l'Association canadienne des policiers, il a admis qu'il faut agrandir les prisons et, donc, augmenter les budgets. Mais même s'il dit ne pas avoir de chiffres à offrir, il assure qu'il coûtera moins cher à la société de construire plus de prisons qu'il n'en coûterait d'emprisonner moins longtemps les criminels.