Les questions de sécurité et de développement pourraient réduire les progrès économiques à néant si elles ne sont pas prises en charge avec une même vigueur, a indiqué le premier ministre du Canada Stephen Harper.

Mardi, le leader canadien a lancé aux ministres du G8 réunis à Gatineau, que la guerre, le terrorisme, le crime organisé international, la pauvreté et le sous-développement sont des ennemis à combattre, non seulement pour assurer la prospérité, mais aussi pour construire un monde meilleur.

Stephen Harper a déclaré que la mort de 39 personnes, lundi, dans une attaque contre le métro de Moscou est venue rappeler que le terrorisme est toujours une menace. Selon lui, cela démontre qu'il est plus nécessaire que jamais de voir les partenaires du G8 mener des efforts conjoints.

Le premier ministre a aussi cité l'Iran et la Corée du Nord comme des pays dont les actions contreviennent aux obligations internationales. Il a soutenu que ces nations ont recours à la violence et à l'intimidation privant ainsi leurs citoyens de leurs droits fondamentaux.

Il presse ainsi la Corée du Nord à retourner aux pourparlers sur son programme nucléaire, et ce, «sans conditions préalables». Quant à l'Iran, il se dit en faveur d'actions intensifiées et coordonnées pouvant aller jusqu'aux sanctions. Selon lui, Téhéran doit interrompre ses activités nucléaires et s'engager sur la piste du dialogue.

Stephen Harper a aussi salué la contribution des pays du G8 pour la reconstruction en Afghanistan et en Haïti. Il a d'ailleurs insisté auprès du gouvernement Afghan pour qu'il assume plus de responsabilités en matière de sécurité, mais aussi dans ses devoirs de fournir des services essentiels et déployer une saine gouvernance du pays. D'ici-là par contre, les appuis internationaux se poursuivront.