Le Canada est plus prospère et plus sécuritaire aujourd'hui qu'il n'y a quatre ans, estime le premier ministre Stephen Harper, qui a choisi de marquer le quatrième anniversaire de l'arrivée au pouvoir des conservateurs ce matin en livrant un petit discours devant ses troupes et les journalistes.

Après 13 ans de règne libéral, les conservateurs se sont installés au pouvoir en remportant les élections le 23 janvier 2006. Ils ont formé un premier gouvernement minoritaire et Stephen Harper a conduit ses troupes à une deuxième victoire électorale en octobre 2008, se voyant confier un autre mandat minoritaire, mais renforcé, par les électeurs.

Devant ses troupes, ce matin, M. Harper a affirmé que son gouvernement a réussi à mettre en oeuvre plusieurs de ses politiques, notamment en réduisant les impôts des contribuables, en investissant dans les Forces armées canadiennes et en respectant les compétences des provinces.

«Nous avons fait le ménage à Ottawa, reconnu la nation québécoise et respecter les champs de compétences des provinces. Nous avons augmenté notre présence dans le Grand nord canadien et donné à nos hommes et à nos femmes qui servent dans les Forces armées l'équipement nécessaire pour faire leur travail. Nous voyons cet investissement porté fruit aujourd'hui avec le déploiement rapide de nos troupes et l'acheminement de l'aide au peuple d'Haïti», a dit M. Harper.

«Ne vous trompez pas. Il reste beaucoup de choses à faire. Mais nous pouvons dire avec confiance que le Canada est plus sécuritaire, plus fort et plus prospère qu'il ne l'était il y a quatre ans», a ajouté le premier ministre.

M. Harper a par ailleurs indiqué que la relance de l'économie canadienne demeure la priorité absolue de son gouvernement. Mais il a ajouté qu'il doit déjà se pencher sur un plan à long terme pour éliminer le déficit, qui frisera les 56 milliards de dollars au cours du présent exercice financier qui prend fin le 31 mars.

Le ministre des Finances, Jim Flaherty, doit déposer son prochain budget le 4 mars. Le grand argentier du pays devrait alors préciser la voie qu'il compte emprunter pour se débarrasser de ce boulet financier.

Les députés et ministres conservateurs sont réunis en caucus pour la matinée.