Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Danny Williams, est le plus apprécié de tous les chefs des provinces canadiennes. Les temps sont plus durs pour son homologue albertain, Ed Stelmach, qui détient le plus faible appui parmi ses électeurs.

C'est ce qui ressort d'un sondage Angus Reid réalisé auprès de 7000 adultes canadiens du 23 au 29 novembre.

En cette fin d'année, Danny Williams obtient 78% d'appuis à Terre-Neuve-et-Labrador, révèle le sondage mené en ligne. Brade Wall de la Saskatchewan arrive en deuxième position, avec 58%.

«En dépit des problèmes du système de santé, Danny Williams et Brade Wall reçoivent d'excellentes cotes peu importe ce qui se passe. C'est un phénomène avec ces deux chefs», note Jaideep Mukerji, vice-président affaires publiques d'Angus Reid.

Leur forte personnalité et la façon font ils gèrent l'économie de leur province expliquent en partie leur forte cote de popularité, selon M.Mukerji.

À l'opposé, Ed Stelmach continue de dégringoler dans les sondages. Seulement 14% des répondants albertains approuvent la façon dont il s'acquitte de ses tâches. Cette chute est essentiellement due aux difficultés économiques en Alberta, selon Jaideep Mukerji. Dalton McGuinty, de l'Ontario, ne fait guère mieux avec 18% d'appuis.

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, obtient quant à lui 25% d'appuis. Il arrive donc au cinquième rang, après Darrell Dexter de la Nouvelle-Écosse (43%) et Greg Selinger du Manitoba (29%).

«Jean Charest a eu un moment de popularité assez marqué cet été (32%), mais une série de facteurs fait en sorte que sa popularité est légèrement à la baisse», indique M. Mukerji. À son avis, le refus du gouvernement d'ordonner une enquête publique sur les allégations de corruption dans l'industrie de la construction y est pour quelque chose.