Stephen Harper a assuré vendredi qu'il n'avait pas l'intention d'augmenter les impôts ni de réduire les dépenses gouvernementales pour éponger la dette grandissante du pays.

Le premier ministre a toutefois indiqué que la croissance des dépenses engagées dans les programmes de son gouvernement devra être contrôlée pour atteindre l'objectif fixé, soit celui d'un retour à l'équilibre budgétaire d'ici 2016.

M. Harper a expliqué que les programmes temporaires mis sur pied dans le cadre du plan de relance de l'économie arriveront à échéance à la fin de 2011.

Il a ajouté qu'à l'expiration de ces programmes, son gouvernement sera en mesure de maintenir les programmes de transferts vers les provinces, mais que la croissance des dépenses pour les autres programmes devra être contrôlée au gré de la croissance économique.

Le gouvernement fédéral prévoit enregistrer un déficit de 56 milliards $ pour l'actuel exercice, et de plusieurs autres milliards d'ici 2015-2016.

Plusieurs experts sont cependant d'avis que l'alternative pour éliminer le déficit est claire: augmenter les impôts ou réduire les dépenses.

Mais Stephen Harper et son ministre des Finances, Jim Flaherty, insistent pour dire qu'ils y parviendront en limitant l'augmentation des dépenses lorsque la croissance de l'économie aura repris.