Un comité parlementaire estime que la Loi sur la protection des renseignements personnels devrait être modifiée afin d'y inclure des informations obtenues grâce aux nouvelles technologiques, comme la retransmission d'images en direct des caméras de surveillance ou encore les échantillons d'ADN.

Sous sa forme actuelle, la loi comprend seulement les informations recueillies par le gouvernement sous forme de documents papiers, d'enregistrements ou de fichiers informatiques.

Dans un rapport déposé vendredi, les députés demandent également que l'on dote la Commissaire à la protection de la vie privée, Jennifer Stoddart, d'un mandat clair d'éducation au public. Ils veulent également que les différents ministères informent le Parlement de leurs activités liées à la protection de la vie privée.

De plus, ils proposent qu'une disposition de la loi oblige les agences gouvernementales à protéger les informations personnelles grâce à des mesures de sécurités appropriées.

Le rapport croit également qu'une révision complète de la loi est nécessaire. Il reconnaît néanmoins que les modifications proposées par la commissaire Stoddart constituent, pour l'instant, un pas en avant. Mais le document ne rejette pas ou ne commente pas plusieurs des propositions de la commissaire.

Par exemple, il faut se pencher davantage sur l'idée d'imposer un «test de nécessité» qui demanderait aux agences gouvernementales de prouver qu'elles ont besoin des informations personnelles qu'elles récoltent.

La Loi sur la protection des renseignements personnels donne le droit aux citoyens de consulter les informations que les agences fédérales détiennent à leur sujet -par exemple, leur rapport d'impôt ou leur demande de prêts étudiants- et dicte la manière dont le gouvernement recueille, trie et utilise ces données.

Mais la loi n'a pas été modifiée en profondeur depuis son adoption, il y a 26 ans. Le rapport souligne également que beaucoup de choses ont changé depuis ce temps.

Les députés demandent également qu'elle soit revue tous les cinq ans.