Le responsable de l'Armée de l'air au sein des Forces canadiennes affirme que les drones qui seront éventuellement utilisés par les militaires seront armés mais que leur usage sera restreint et devra s'inscrire dans les règles internationales.

On ne prévoit pas leur mise en service avant 2012, soit après la fin prévue des missions canadiennes de combat en Afghanistan.Le chef d'état-major de l'Armée de l'air, Angus Watt, est présentement à Kandahar afin de souligner la pleine mise en service des appareils aériens canadiens qui, affirme-t-il, sont désormais prêts à remplir toute mission que l'OTAN voudra bien leur confier en Afghanistan.

Déjà, l'armée américaine utilise des drones armés en Afghanistan, les MQ-1 Predator et les MQ-9 Reaper, tant pour de simples missions de surveillance que pour des attaques de missiles sur des positions des insurgés talibans.

Cependant, certaines des frappes aériennes déployées jusqu'ici n'ont pas fait que des victimes parmi les talibans et les sympathisants du réseau terroriste Al-Qaeda; elles ont aussi tué des civils.

Le Lieutenant-général Watts reconnaît que les attaques canadiennes devront être parcimonieuses, surtout en zones isolées. Avant tout lancement de missile, plusieurs conditions devront être respectées.

Le Canada utilise présentement des drones de type Heron à Kandahar mais ils ne portent pas de munitions.