Répondant aux critiques de Jean Charest sur le retard du Canada en matière d'environnement et sur la révision du calcul de péréquation, le premier ministre Stephen Harper a indiqué qu'il était important que les gouvernements travaillent ensemble en cette période difficile.

Au cours d'une entrevue diffusée vendredi sur les ondes du réseau TVA, M. Harper a tenu à souligner les investissements visant le développement de technologies vertes et les projets d'infrastructure verte inclus dans le dernier budget.

Concernant les accusations de «fédéralisme de fermeture» lancées contre son gouvernement, le premier ministre a indiqué que les transferts au Québec ont augmenté depuis son arrivée au pouvoir et que le Parti conservateur constitue «le parti du nationalisme québécois».

M. Harper a par ailleurs refusé de commenter un sondage indiquant que son parti perd des plumes dans sa forteresse de Québec, précisant que les économies canadienne et québécoise sont au centre de ses intérêts actuellement.

Il a également nié avoir favorisé l'industrie automobile en Ontario plutôt que l'industrie forestière québécoise, le gouvernement ayant accordé une aide de 2,3 milliards $ à la première et de 160 millions $ à la deuxième. Selon lui, on ne peut comparer les deux industries, puisque les situations sont différentes dans chaque secteur et dans chaque province.