(Ottawa) Le Canada impose des sanctions à Alina Kabaeva, qui serait la conjointe du président russe Vladimir Poutine.

L’ancienne gymnaste olympique fait partie des 22 proches collaborateurs du régime russe qui ont été ajoutés à la liste des sanctions imposées par Ottawa à la suite de l’invasion en cours de l’Ukraine par les troupes de Vladimir Poutine.

Le Royaume-Uni avait déjà imposé des sanctions contre Mme Kabaeva au début du mois, et son nom aurait également figuré sur un projet de liste de personnes pouvant être visées par l’Union européenne.

À l’époque, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, n’excluait pas de faire un geste similaire, affirmant que le Canada voulait être au diapason avec ses alliés lorsqu’il s’agit d’imposer des sanctions aux personnes liées au président Poutine.

« Le but, c’est de toujours faire en sorte d’être aligné avec l’Europe et les États-Unis, donc on a une approche commune au sein du G7, a déclaré Mme Joly à sa sortie de la réunion du cabinet, mardi matin. On doit étouffer le régime Poutine, c’est notre objectif depuis le début, et c’est ce que l’on continuera de faire. »

La dernière série de sanctions, qui inclut également quatre institutions financières, est entrée en vigueur vendredi dernier. Le Canada a sanctionné jusqu’ici plus de 1500 personnes et entités depuis que la Russie a annexé la Crimée en 2014.

Interrogée mardi sur l’efficacité réelle de ces sanctions, la ministre Joly a soutenu qu’il y avait « une frustration de la part de plusieurs personnes dans le milieu des affaires » en Russie.

« On sait aussi qu’il y a des mouvements de contestation au sein de la Russie. Maintenant, notre objectif, c’est encore et toujours de mettre de la pression, parce que l’on pense que cette pression-là fonctionne », a-t-elle dit.