Simon Jolin-Barrette, ministre responsable de la Langue française, a présenté jeudi matin sa nouvelle Loi sur la langue officielle et commune du Québec. « La langue française est notre seule langue officielle et notre langue commune, et il est temps que cela se reflète dans toutes les sphères de la société », a-t-il dit. Voici les faits saillants de ce projet de loi.

Création d’un ministère de la Langue française

Ses principales fonctions seront « de veiller à la cohérence et au suivi des actions gouvernementales en matière de langue française et de prendre toute mesure pour défendre, promouvoir et valoriser la langue française au Québec ».

Création d’un poste de commissaire à la langue française

Le commissaire pourra effectuer des « vérifications et enquêtes et faire rapport à l’Assemblée nationale ». Il recevra également des plaintes relatives au non-respect de la Charte de la langue française.

Faire du français la seule langue officielle et commune de Québec

Québec compte inscrire la « reconnaissance de la nation ainsi que du français comme seule langue officielle et commune du Québec » dans la Loi constitutionnelle de 1867.

Fin du bilinguisme institutionnel

Le gouvernement veut également garantir le droit de travailler en français au sein de l’État québécois.

Protéger le droit de tout travailleur de gagner sa vie en français

Dans les milieux de travail, Québec veut également appliquer la loi 101 aux entreprises employant 25 à 49 personnes et encadrer l’exigence de la connaissance d’une autre langue que le français à l’embauche.

Assurer l’intégration et la francisation des immigrants

Pour y arriver, Québec mettra en place « Francisation Québec », un guichet unique pour l’apprentissage du français pour les adultes du Québec.

Protéger le droit du consommateur québécois d’être informé et servi en français

Le gouvernement prévoit d’introduire un recours en cas d’atteinte à ce droit.

Geler la proportion des étudiants francophones dans le réseau collégial anglophone

La proportion des étudiants dans le réseau collégial anglophone sera plafonnée à 17,5 %.