(Ottawa) La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, est atteinte de la COVID-19.

La cheffe de la diplomatie canadienne a confirmé la nouvelle dans une série de gazouillis sur son compte Twitter. Le nom de Mme Joly s’ajoute ainsi à une liste qui s’allonge d’hommes ou de femmes en politique qui ont reçu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19.

« Après avoir fait un test rapide, j’ai reçu un résultat positif à la COVID. Conformément aux directives de la santé publique, je suis en isolement et je travaillerai virtuellement, comme je le fais déjà depuis plusieurs jours, jusqu’à temps d’obtenir les résultats du test PCR », a indiqué Mme Joly.

« Je suis reconnaissante de la protection que nous offrent les vaccins. J’encourage tout le monde à se faire pleinement vacciner. C’est la meilleure chose que nous puissions faire pour la sécurité de nos familles pendant les Fêtes et tout au long de l’année », a-t-elle affirmé.

Il est important de se faire tester pour la COVID, mais n’oubliez pas que cela ne vous empêche pas de contracter et de propager le virus. Soyez prudents, limitez vos contacts et respectez les directives de la santé publique. Nous allons surmonter cette épreuve ensemble.

Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères, sur Twitter

Depuis sa nomination comme ministre des Affaires étrangères, Mme Joly a effectué plusieurs voyages officiels à l’étranger. Elle a notamment participé à une réunion de l’OTAN et à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 en Europe. Elle s’est aussi rendue à Washington à deux reprises.

Les ministres fédéraux doivent passer deux tests de dépistage rapide par semaine pour vérifier s’ils ont été infectés par le coronavirus.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, le ministre de l’Éducation du Québec, Jean-François Roberge, et le maire d’Ottawa, Jim Watson, ont confirmé au cours des derniers jours être atteints de la COVID-19.

Le Parti conservateur réclame plus d’informations

Devant la flambée des cas de COVID-19 au pays, le Parti conservateur a exhorté lundi le gouvernement Trudeau à faire une mise à jour de son plan pour freiner la propagation du variant Omicron.

Entre autres choses, les troupes d’Erin O’Toole pressent Ottawa de préciser la capacité du gouvernement fédéral de fournir des tests de dépistage rapide à toutes les provinces qui en ont besoin et de détailler le plan pour fournir des doses de rappel ainsi que la date des prochaines livraisons. Le Parti conservateur demande aussi au gouvernement de préciser le calendrier pour obtenir des doses de rappel ARNm spécifiques au variant Omicron.

« Alors que le Canada continue à faire face à une augmentation des cas et à des restrictions additionnelles en raison du variant Omicron, les Canadiens ont encore plus de questions sur la lutte contre la COVID-19. […] Aujourd’hui, les conservateurs pressent le gouvernement libéral de faire une mise à jour avant Noël sur les mesures importantes que nous prenons pour lutter contre le variant Omicron », a déclaré le député conservateur Luc Berthold dans un communiqué.

Si le gouvernement tarde à donner ces précisions, le Parti conservateur demande une réunion d’urgence du comité de la santé de la Chambre des communes en sollicitant l’appui du Bloc québécois et du Nouveau Parti démocratique pour la tenue d’une telle rencontre.

« Les Canadiens souffrent en raison des messages confus et inquiétants du gouvernement libéral sur la COVID-19, et les réponses à ces questions aideront à rassurer les Canadiens, qui doivent avoir espoir en l’avenir », a fait valoir Luc Berthold.

Dans un message sur son compte Twitter, le premier ministre Justin Trudeau a tenu à rassurer la population canadienne au sujet de l’approvisionnement en vaccins. « Le combat n’est pas terminé. On est là pour vous et on va s’en sortir. On a assez de doses de rappel pour les adultes et assez de vaccins pour que les enfants de plus de 5 ans puissent recevoir leur première dose, et on envoie plus de tests rapides aux provinces et territoires », a-t-il écrit.

Avec Mylène Crête, La Presse