(Montréal) Au moment où le variant Omicron gagne du terrain, les activités publiques des ministres du gouvernement du Québec seront suspendues.

La « montée fulgurante des cas de COVID-19 et une hausse des hospitalisations », justifie cette décision, a confirmé l’attaché de presse du premier ministre François Legault, Ewan Sauves. Cette mesure est donc préventive, pour éviter que le virus se propage davantage.

La nouvelle, d’abord rapportée par Radio-Canada, engendre l’annulation des conférences de presse, des annonces publiques, et des autres activités auxquelles devaient participer les ministres.

De nouveaux scénarios concernant la progression de la pandémie de COVID seront présentés à François Legault lundi en fin de journée par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS), a aussi évoqué son attaché de presse.

Cette annonce survient à la suite de la publication d’un reportage de La Presse, dans lequel plusieurs experts déplorent que les restrictions annoncées cette semaine par Québec afin de contrôler la propagation du virus sont insuffisantes.

Jeudi dernier, le premier ministre avait annoncé que les rassemblements du temps des Fêtes devront réunir un maximum de 10 personnes plutôt que 20. Dès lundi, la capacité d’accueil des restaurants et des commerces sera de 50 %.

Encore dimanche, une forte hausse des hospitalisations reliées à la COVID-19 était rapportée au Québec. La Santé publique a recensé 3846 nouveaux cas du virus dans la province la même journée.

Les appels à la fermeture des écoles se multiplient

À la suite de l’annonce de l’annulation des activités publiques des ministres, plusieurs parents réclament la fermeture des écoles sur les réseaux sociaux. « Eux tout est suspendu mais les écoles sont ouvertes ? Trouvez l’erreur », a écrit une internaute sur Twitter. D’autres indiquent qu’ils n’enverront pas leurs enfants à l’école lors des derniers jours de classe.

Plus tôt cette semaine, l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal a réclamé que le retour en classe des élèves du primaire soit repoussé au 10 janvier, comme ce sera le cas pour les écoles secondaires.