(Ottawa) Le premier ministre Justin Trudeau traversera l’Atlantique pour assister au Sommet du G7 qui se tiendra au Royaume-Uni du 11 au 13 juin. L’information a été révélée par nul autre que le bureau du premier ministre britannique Boris Johnson.

Les deux hommes se sont parlé au téléphone vendredi matin. Dans un bref compte-rendu relatant leur entretien, publié sur le site du premier ministre Johnson, on peut lire que « les leaders ont hâte de se voir à Cornwall dans deux semaines ».

Le Canada n’a pas encore confirmé la présence de M. Trudeau au G7. Un compte-rendu de son bureau, diffusé plusieurs heures après celui du 10 Downing Street, n’en fait pas mention.

« Les deux dirigeants ont parlé de l’importance d’accélérer l’action contre les changements climatiques et des possibilités de collaboration lors du Sommet des dirigeants du G7 », relate un porte-parole de M. Trudeau dans ce compte-rendu envoyé aux médias vendredi en fin de journée.

« Ils se sont dits impatients de faire des progrès relativement à leurs priorités communes, notamment pour vaincre la COVID-19 et améliorer la préparation aux pandémies, ainsi qu’une relance économique mondiale qui profite à tous, les changements climatiques et l’égalité des sexes », peut-on lire.

La veille, lors d’une conférence de presse, M. Trudeau a assuré aux journalistes que, s’il décidait de faire le voyage pour assister au Sommet du G7, la délégation canadienne et lui allaient respecter « toutes les mesures, y compris la quarantaine à l’hôtel » au retour.

Vendredi, l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam, a déclaré aux journalistes qu’elle n’était pas impliquée dans les préparatifs de voyage du premier ministre.

Elle a cependant dit que l’Agence de la santé publique était prête à réviser le plan de quarantaine de la délégation canadienne qui voyagera outre-mer au besoin, mais n’avait reçu aucune demande en ce sens jusqu’à présent.

Chose certaine, la Dre Tam s’attend à ce que les règles s’appliquent à tous sans exception. « Bien sûr, il y a des obligations en vertu de la Loi sur la quarantaine pour les individus canadiens qui reviennent au Canada […] et nous nous attendons à ce que les gens respectent ces obligations », a-t-elle dit.