(Québec) Le gouvernement Legault accorde pour plus de 17 millions d’aide financière à des projets et des initiatives en matière de langue française.

Ces sommes, établies par décret le 24 mars dernier, ont été rendues publiques mercredi dans la Gazette officielle du Québec. Elles sont accordées alors que le ministre responsable de la Langue française, Simon Jolin-Barrette, a aussi affirmé mardi, sur le thème de la langue française, qu’il déposerait sa réforme de la loi 101 au cours de « la présente session parlementaire ».

Ainsi, Québec accorde 3 millions à Télé-Québec pour un projet intitulé « Année de la langue française ». Le gouvernement versera 2,7 millions à la société d’État en 2020-2021, ainsi que 300 000 $ en 2021-2022. Les détails du projet n’ont pas été annoncés.

Le Regroupement des organismes en francisation du Québec (ROFQ) reçoit pour sa part 2 millions en 2020-2021 pour un autre projet intitulé « Écrivains publics ». Une somme d’un peu plus de 1,5 million est aussi attribuée à la Fondation Lionel-Groulx pour la réalisation du projet « Nos géants ».

Contacté par La Presse, le cabinet du ministre responsable de la Langue française, Simon Jolin-Barrette, a confirmé qu’une annonce imminente serait faite au sujet de ces aides financières. « Il s’agit d’une première phase d’investissements importants visant la promotion et la valorisation de la langue française au Québec », nous a-t-on indiqué par écrit.

Des projets pour les villes

Dans les sommes dévoilées mercredi dans la Gazette officielle, on apprend également que Québec accorde 1,8 million à Option consommateurs « pour la réalisation d’un projet de sensibilisation au sujet du droit des consommateurs d’obtenir de l’information et des services en français ».

Une autre somme de 3 millions est également remise à l’Union des municipalités du Québec (UMQ) pour l’année 2020-2021 afin de réaliser des « projets de promotion et de valorisation de la langue française en partenariat avec plusieurs municipalités ». Un total de 1,5 million est aussi destiné à la Fédération québécoise des municipalités (FQM) pour ce type de projets.

Québec remet également 1,5 million à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) pour réaliser un projet intitulé « Travailler en français au Québec, c’est un droit ». Un total d’un peu plus de 2,7 millions est finalement accordé à l’Association des sociétés de développement commercial de Montréal (ASDCM) pour « la réalisation du projet de promotion et de valorisation de la langue française auprès des commerces de proximité de l’île de Montréal ».