(Ottawa) Si la santé du président américain Donald Trump se détériorait au point où il ne pouvait plus s’acquitter de ses fonctions, le vice-président Mike Pence prendrait automatiquement la relève.

Au Canada, l’ordre de succession n’est pas si simple.

Bien qu’il puisse paraître évident que la vice-première ministre Chrystia Freeland remplacerait le premier ministre Justin Trudeau, le cas échéant, il n’y a pas de règle établie ni même de précédent sur la marche à suivre.

Par conséquent, le cabinet élabore périodiquement une liste de succession.

Sa plus récente version a été approuvée cette semaine et doit être officiellement publiée lundi prochain.

À l’heure actuelle, Mme Freeland est désignée comme dauphine du premier ministre, dans l’éventualité où celui-ci ne serait plus en mesure d’assumer la charge.

Tous les membres du cabinet sont ensuite énumérés, au cas où Mme Freeland se retrouve à son tour incapable de gouverner.

Le ministre des Anciens Combattants, Lawrence MacAulay, qui avait d’abord accédé au cabinet sous Jean Chrétien, serait le suivant pour assurer l’intérim.

Le ministre du Patrimoine, Steven Guilbeault, se trouve présentement au bas de la liste.