(Québec) Coup de balai dans le personnel de l’aile parlementaire péquiste : quatre employés ont été licenciés, deux semaines après l’arrivée du nouveau chef, Paul St-Pierre Plamondon.

Le couperet est tombé jeudi en fin de journée. La direction a rencontré les employés qui ont dû remettre leurs affaires. Il s’agit d’un attaché politique au whip et de trois employés à la rétroinformation.

Certains de ces travailleurs étaient à l’emploi de l’aile parlementaire depuis plus d’une décennie. Des ex-employés ont exprimé leur frustration sur le traitement plutôt cavalier dont ils ont été l’objet, selon des renseignements obtenus par La Presse Canadienne. Ils ont déploré notamment ne pas avoir été rencontrés et remerciés par le nouveau chef.

L’aile parlementaire désirerait réaffecter une partie de la masse salariale attribuée par l’Assemblée nationale à l’embauche de responsables des communications supplémentaires, a-t-on pu apprendre. Il y avait en tout une vingtaine d’employés rattachés à l’aile parlementaire péquiste avant ce licenciement.

« C’est avec beaucoup d’émotions que nous avons malheureusement dû dire au revoir à quatre de nos fidèles collaborateurs, non pas en raison de la qualité de leur travail ou leur efficacité, mais en raison d’un réaménagement nécessaire dans le cadre de notre plan de relance du parti », peut-on lire dans une déclaration officielle transmise par le PQ.

« Pour atteindre nos objectifs, nous avons dû abolir certains postes afin de prioriser d’autres secteurs névralgiques qui permettront à l’aile parlementaire de rayonner davantage. »

Élu il y a deux semaines avec 56 % des suffrages des membres après une longue course à la direction, M. St-Pierre Plamondon s’était présenté comme le candidat du changement et s’est engagé à modifier les façons de faire au PQ.