(Montréal) Le chef du Parti populaire du Canada (PPC) Maxime Bernier a fait une mise au point sur son compte Twitter après avoir soulevé la controverse en ayant traité la jeune militante environnementaliste suédoise Greta Thunberg de mentalement instable.

Mercredi, en fin de journée, le député de Beauce a écrit avoir essuyé plusieurs critiques après avoir mentionné les problèmes de santé mentale de Greta Thunberg qu’elle-même et sa mère ont mis sur la place publique, a-t-il précisé. M. Bernier a assuré que son but n’était aucunement de dénigrer l’adolescente ou quiconque souffre de telles conditions, ajoutant qu’au contraire, elle est une jeune femme courageuse qui a su surmonter ses problèmes et qui mérite l’admiration pour cela.

Le chef du PPC a signalé qu’il voulait plutôt montrer que le choix de groupes influents et des médias d’en faire une porte-parole de l’alarmisme climatique n’était pas innocent. À son avis, ces groupes instrumentalisent l’adolescente et se servent d’elle comme bouclier pour empêcher toute critique du message.

PHOTO BRYAN R. SMITH, AGENCE FRANCE-PRESSE

Greta Thunberg

M. Bernier a ensuite reconnu qu’il aurait dû exprimer cet argument sans référer directement à la situation personnelle de Greta Thunberg. Il avait écrit à son sujet, lundi, qu’elle était autiste, obsessive-compulsive, qu’elle souffrait de troubles alimentaires et de dépression, et qu’elle vivait dans une peur constante qu’elle voulait communiquer aux autres.

Mercredi, M. Bernier a conclu en écrivant qu’il continuera de s’opposer à la vision climatique alarmiste et aux politiques désastreuses qui l’accompagnent, qu’elles viennent de Greta Thunberg ou du premier ministre Justin Trudeau ou de qui que ce soit d’autre, et qu’il offrira plutôt une vision réaliste fondée sur la confiance en l’avenir.

Greta Thunberg, qui est âgée de 16 ans, s’est rendue à New York en voilier afin de participer au sommet des Nations Unies sur le climat, le 23 septembre.