(Québec) Le chef du Parti libéral du Québec, Pierre Arcand, admet que son parti « n’a pas assez écouté les gens », ce qui l’a mené à une défaite écrasante, lundi, en perdant le siège de Jean-Talon, une circonscription qui lui était pourtant acquise depuis 1965.
« La santé du parti pourrait s’améliorer, quand on [voit] les résultats d’hier. On pensait qu’on serait en meilleure position », a admis M. Arcand, mardi.
Sa candidate, Gertrude Bourdon, a terminé en deuxième position, avec 25 % de votes, contre la caquiste Joëlle Boutin, qui a obtenu 43 % des suffrages. Cette dernière a fait son entrée officielle à l’Assemblée nationale, mardi, accompagnée par le premier ministre François Legault à sa première réunion de caucus.
Les jeunes n’ont pas assez voté, dit QS
Québec solidaire, qui misait gros sur une victoire dans Jean-Talon, où se trouvent plusieurs cégeps et l’Université Laval, a admis mardi que le vote des jeunes n’avait pas été assez mobilisé pour les favoriser.
« On n’est pas là où on souhaitait être. On souhaitait causer la surprise et pour arriver à faire ça, on avait besoin d’un vote massif des jeunes. Ça ne s’est pas produit », a affirmé le leader solidaire Gabriel Nadeau-Dubois.
Au Parti québécois, le chef parlementaire, Pascal Bérubé, a affirmé que « les Québécois voulaient se débarrasser des libéraux depuis un bon bout de temps. Ils ont vu qu’il en restait encore dans Jean-Talon, ils n’ont [donc] pas pris de chance ».