(New York) François Legault a amorcé une mission économique aux États-Unis dimanche, deux jours après la conclusion d’une entente pour faire lever les tarifs sur l’acier et l’aluminium canadiens.

Le séjour du premier ministre québécois, qui avait initialement pour but de dénoncer l’imposition de ces surtaxes, sera axé entre autres autour la promotion de l’hydroélectricité québécoise.

Selon un communiqué transmis par le cabinet du premier ministre, M. Legault discutera de la volonté du maire de New York, Bill de Blasio, d’approvisionner l’entièreté de ses infrastructures municipales en hydroélectricité canadienne.

M. de Blasio avait dévoilé ce plan le mois dernier, disant vouloir entreprendre des négociations « sur-le-champ » pour obtenir une entente d’ici la fin de 2020.

Si les autorités de la ville et de l’État de New York s’entendent avec Hydro-Québec, le projet de la ligne Champlain Hudson Power Express (CHPE) pourrait se concrétiser pour acheminer jusqu’à huit térawattheures de surplus d’électricité vers la plus grande ville des États-Unis.

François Legault profitera également de son passage à New York pour proposer des occasions d’affaires avec des entreprises québécoises, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle. Il sera accompagné pour l’occasion du chercheur montréalais Yoshua Bengio, une sommité mondiale en la matière.

Durant sa mission de quatre jours, François Legault se rendra également dans la capitale américaine, où il défendra les intérêts commerciaux du Québec malgré le récent dénouement de la dispute commerciale initiée en juin dernier par le président Donald Trump.

Il multipliera « les rencontres politiques de haut niveau », peut-on lire dans le communiqué de son cabinet, « dans un contexte où les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis demeurent importantes ».