Les maires des principales villes francophones au Canada, dont Montréal et Québec, sautent dans le débat linguistique pour dénoncer les reculs sur la protection des droits linguistiques au pays.

Abolition du poste de commissaire aux services en français de l'Ontario. Abandon du projet d'université francophone en Ontario. Élection au Nouveau-Brunswick de députés « prônant un recul des droits linguistiques » des Acadiens. L'Union des municipalités du Québec et les associations de villes francophones de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick ont décidé de joindre leur voix pour dénoncer ces reculs.

« Nous dénonçons haut et fort les décisions et positions politiques qui briment les [droits linguistiques des francophones au Canada]. Ces gestes sont inacceptables dans un pays officiellement bilingue et reconnu à travers le monde pour sa dualité linguistique », écrit le groupe d'élus municipaux.

La déclaration indique que « les francophones de partout à travers le pays sont solidaires des Franco-Ontariens, des Acadiens et de toutes les communautés francophones afin qu'elles puissent préserver leur langue et développer leurs institutions ».

Au Québec, la déclaration a été endossée par la mairesse de Montréal, Valérie Plante, le maire de Québec, Régis Labeaume, le maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, ainsi que le président de l'UMQ, Alexandre Cusson.

L'Association française des municipalités de l'Ontario (AFMO) ainsi que l'Association des municipalités francophones du Nouveau-Brunswick (AMFNB) ont aussi endossé la sortie.