Le 5 novembre 2017 marque peut-être la dernière fois que les Québécois se soient rendus aux urnes dans le cadre d'élections municipales automnales.

Les membres de la Fédération québécoise des municipalités, réunis cette semaine en congrès, à Montréal, se sont prononcés en faveur d'un changement de date pour la tenue des prochains scrutins.

Le président de la FQM, Jacques Demers, rapporte que 58 % des membres ont appuyé un tel déplacement du vote, puisque sa tenue à l'automne laissait trop peu de temps aux nouveaux élus pour préparer le budget de l'année suivante.

Sous Philippe Couillard, le gouvernement avait manifesté son ouverture à modifier la loi si les deux instances représentant les municipalités, la FQM et l'Union des municipalités y acquiescent.

L'UMQ revendique déjà le report des élections au printemps, mais la FQM n'a pas encore déterminé le moment qui serait selon elle idéal pour cet exercice démocratique.

« Il s'agit de trouver cette fameuse date, explique M. Demers. Certains vous diront qu'au printemps, il y a des inondations. [...] L'été, les gens sont en congé. »

Bien qu'il n'ait aucun « sentiment d'urgence », M. Demers, lui-même maire de Sainte-Catherine-de-Hatley, compte procéder au changement avant les prochaines élections municipales, après avoir notamment consulté les villes de Montréal et de Québec.