Selon Jean Charest, la présente année sera «cruciale» pour l'Accord économique et commercial global (AÉCG) entre le Canada et l'Union européenne (UE).

L'ancien premier ministre du Québec s'attend à ce que cette entente soit avalisée par le Conseil de l'UE et par le Parlement européen en 2016.

Pour s'assurer que ces approbations aient bel et bien lieu, il faudra, toutefois, qu'une opération de persuasion soit mise en branle à partir de chez nous, s'il faut en croire M. Charest.

Lors d'un récent entretien avec La Presse Canadienne, il a soutenu qu'Ottawa «devra donner un gros coup de barre» et orchestrer un «blitz de défense de l'entente». Ce partisan de longue date de l'AÉCG a ajouté que le gouvernement fédéral n'aura d'autre choix que de se montrer «très, très actif dans ce dossier-là».

L'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne est très englobant. Il couvre des domaines aussi variés que l'accès aux marchés pour les biens et les services, la mobilité des personnes, la propriété intellectuelle et l'environnement.

Les pourparlers entourant ce traité avaient été lancés en 2009. À l'époque, il s'agissait des négociations commerciales les plus importantes dans lesquelles le Canada se lançait depuis les discussions entourant l'Accord de libre-échange nord-américain. Les pourparlers entourant l'AÉCG avaient pris fin en 2014.