La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) espère parvenir à influencer les ministres fédéral et provinciaux des Finances qui ont un rendez-vous officiel, lundi, à Chelsea.

Cette organisation aimerait les dissuader d'exiger une augmentation obligatoire des cotisations versées au Régime de pensions du Canada (RPC) et à la Régie des rentes du Québec (RRQ).

Pour y arriver, elle entend miser sur un sondage qu'elle a commandé auprès de la firme Angus Reid Global.

Il révèle que seulement 18% des 1607 travailleurs interrogés estiment qu'une pareille hausse constituerait une bonne stratégie pour les pousser à épargner davantage.

Les répondants jugent que d'autres options seraient nettement plus efficaces pour les inciter à s'engager dans cette voie.

Par exemple, la plupart d'entre eux avancent qu'ils seraient plus enclins à mettre de l'argent de côté si les gouvernements faisaient en quelque sorte leur bout de chemin pour les encourager.

Pas moins de 54% des employés sondés soutiennent, en effet, que s'il y avait un meilleur contrôle des dépenses étatiques accompagné d'une réduction de l'imposition, ils seraient plus portés à vouloir préparer leur bas de laine en prévision de leurs vieux jours.

La vice-présidente du Québec et porte-parole nationale de la Fédération, Martine Hébert, souhaite que les ministres des Finances accepteront de réorienter leur réflexion en regardant ces statistiques.

Elle soutient «qu'à la lumière de ces résultats, ils devraient se demander si une hausse obligatoire des cotisations au RPC et à la RRQ est une bonne idée plutôt que de chercher uniquement à déterminer quand il faudrait l'imposer».

Le sondage a été mené en ligne entre le 28 et le 30 novembre 2013. Sa marge d'erreur est de +/- 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20.