Les adéquistes ne se laissent pas démonter par le sondage Léger, paru ce matin, qui ne leur accorde que 14% des intentions de vote. Malgré les difficultés des derniers jours, ils ont bon espoir de remonter la pente d'ici le jour du scrutin, même si certains évoquent déjà la possibilité d'une défaite le 8 décembre.

L'enquête accorde 41% des intentions de vote aux libéraux, 35% au Parti québécois et 14% à l'Action démocratique. Pour le parti de Mario Dumont, c'est un recul de trois points par rapport à un coup de sonde mené par CROP à la fin octobre.

De passage à Saint-Hyacinthe, le chef a esquivé les questions sur le sujet, mardi matin, préférant parler des problèmes de la réforme à l'école.

«Les seuls résultats que je vais commenter, ce sont ceux du dépouillement des votes le soir du 8 décembre», a-t-il affirmé.

Son candidat dans Marie-Victorin, Roger Dagenais, a reconnu qu'il y a « une partie de vrai » dans le dernier sondage. Mais il persiste à croire que de nombreux indécis trancheront en faveur de son parti.

«Sinon, ce sera pour la prochaine fois, a-t-il affirmé, évoquant une possible défaite. Nous, on est pour une idéologie. On veut que les choses changent et parfois, ça ne se fait pas dans le temps de le dire.»

Karine Simard, qui porte les couleurs de l'ADQ dans Taillon, reste aussi optimiste.

«Ça ne me fait pas peur, a-t-elle indiqué. On a subi des revers, nous, à l'Action démocratique. Je pense que la population reconnaît cet esprit combatif, de ne pas décrocher et d'être toujours là jusqu'à la fin. C'est jusqu'au jour du scrutin qu'on va aller chercher des appuis.»