La controverse entourant le maire de Toronto, Rob Ford, a apparemment des conséquences sur les velléités politiques de son frère Doug, dont la possible candidature au Parti progressiste-conservateur de l'Ontario soulève soudainement beaucoup moins d'enthousiasme.

Il y a deux mois à peine, le chef de la formation politique, Tim Hudak, avait affirmé qu'il serait heureux d'accueillir Doug Ford dans ses rangs lors des prochaines élections générales. Il s'était dit «excité» à l'idée que le conseiller municipal se taille une place au sein de l'équipe progressiste-conservatrice provinciale.

Les stratèges espéraient qu'une éventuelle candidature de Doug Ford puisse aider le parti à percer du côté de Toronto, où la formation ne détient actuellement aucun siège.

Mais depuis que le scandale sur la consommation présumée de stupéfiants du maire Rob Ford a éclaté, faisant les manchettes aux quatre coins de la planète, les progressistes-conservateurs se montrent moins intéressés par Doug Ford.

En fait, lorsqu'on a demandé mardi à Tim Hudak s'il considérait toujours Doug Ford comme un candidat prometteur pour sa formation, le chef a répondu par la négative.

M. Hudak a précisé que si Doug Ford souhaitait se lancer lorsque des élections seront déclenchées, il devrait chercher à obtenir une candidature auprès d'une association de circonscription.

Le leader progressiste-conservateur a refusé de répondre à davantage de questions portant sur le frère du maire de la métropole, même si son parti a déjà annoncé plusieurs candidatures sans attendre le signal de départ de la prochaine campagne électorale.

«Lorsque viendra le temps des élections, des candidats se manifesteront, incluant le conseiller s'il le souhaite», a tranché Tim Hudak. «Nous ne savons pas à quel moment se tiendront les élections, alors nous répondrons à ces questions lorsque nous aurons des élections», a-t-il conclu.