(New Glasgow) Les provinces et territoires ont approuvé mercredi un « Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe », lors d’une rencontre fédérale-provinciale à New Glasgow, en Nouvelle-Écosse.

Le gouvernement du Québec a déclaré qu’il appuyait les objectifs du plan d’action, mais ne l’a pas signé, car il entend conserver sa pleine responsabilité dans ce champ de compétences, et s’attend à recevoir une pleine compensation financière d’Ottawa pour ses propres programmes et services.

La ministre fédérale des Femmes et de l’Égalité des genres, Marci Ien, a annoncé mercredi que ses homologues des provinces et territoires avaient officiellement adopté ce Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

Mme Ien a indiqué que cette étape prépare maintenant le terrain pour que les négociations s’amorcent « bientôt » afin de conclure des ententes bilatérales pour des programmes dans chaque province et territoire.

La ministre soutient que ces ententes bilatérales sont importantes parce que les besoins de chaque province et territoire sont uniques.

Le budget fédéral de 2022 prévoyait une enveloppe de 539,3 millions sur cinq ans pour aider les provinces et les territoires à mettre en œuvre un plan d’action national. Ce plan établit un cadre pour que toute personne confrontée à la violence fondée sur le sexe ait un accès fiable et rapide à une protection et à des services, peu importe où elle vit, indique un communiqué du ministère fédéral.

Le communiqué précise par ailleurs que « bien qu’il souscrive aux objectifs généraux du Plan d’action national […] le gouvernement du Québec ne peut y adhérer puisqu’il entend conserver sa responsabilité pleine et entière dans ce domaine sur son territoire.

« La lutte contre la violence fondée sur le sexe est un enjeu prioritaire pour le gouvernement du Québec, qui a investi des sommes importantes afin de mettre fin aux violences faites aux femmes », indique Ottawa.