(Ottawa) Un groupe installé à Ottawa, soupçonné d’avoir des liens avec le soi-disant « convoi de la liberté », affirme avoir été menacé d’expulsion et est prêt à porter sa cause devant les tribunaux pour tenter d’établir son siège social dans la capitale du pays.

L’organisation, qui se désigne par le nom The United People of Canada, s’est installée cet été dans une église désacralisée du centre-ville d’Ottawa dans le cadre d’une offre conditionnelle d’achat de l’espace.

William Komer, qui siège au conseil d’administration du groupe, a déclaré que les membres avaient appelé la police mercredi soir après que l’agent du propriétaire se soit présenté et ait tenté en vain de les expulser du bâtiment.

Des voisins ont protesté contre la présence du groupe dans la communauté, y voyant une occasion pour les partisans du convoi d’établir un avant-poste permanent à Ottawa.

Le groupe affirme n’avoir aucun lien avec la manifestation qui a dénoncé les restrictions sanitaires et le gouvernement Trudeau en février, bien que plusieurs membres du conseil d’administration aient des liens avec le mouvement du « convoi de la liberté ».

Une fiche immobilière active pour le bâtiment est actuellement publiée en ligne.