(Montréal) Les agents de contrôle des aéroports ont entrepris des mesures de pression pour protester contre ce qu’ils considèrent être de mauvaises conditions de travail, des salaires trop bas et le « manque de respect » dont fait preuve le gouvernement à leur égard.

Le directeur national du syndicat des Métallos, Marty Warren, a indiqué que les agents de contrôle porteraient leurs vêtements personnels plutôt que leur uniforme dans 42 aéroports à compter d’aujourd’hui, afin d’attirer l’attention sur leurs salaires et leurs conditions de travail alors que se poursuivent les négociations pour de nouvelles conventions collectives.

Ottawa tente de réagir aux files d’attente interminables, aux retards dans les vols et aux perturbations dans les aéroports — particulièrement à l’aéroport Pearson de Toronto — en partie à cause d’une pénurie de main-d’œuvre à la sécurité et aux douanes.

Malgré l’embauche de plus de 850 agents de contrôle depuis avril, M. Warren a noté que le gouvernement fédéral n’offrait toujours pas le financement « qui permettrait de garantir aux agents de contrôle les salaires, les conditions de travail et le respect qu’ils méritent ». Selon lui, le roulement du personnel est un problème important.

Il a souligné que la réponse du personnel syndiqué, qu’il a appelée « lundi décontracté », ne perturberait pas les services.

Les agents de contrôle sont employés par une des trois compagnies de sécurité privées supervisées et financées par le gouvernement fédéral, par l’entremise de sa société de la Couronne, l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien.