(Ottawa) Ottawa fait face à des appels à agir envers le nombre croissant d’atteintes à la vie privée impliquant des membres des Forces armées qui ont été victimes d’inconduite sexuelle alors qu’ils étaient en uniforme.

Les services d’administration des actions collectives Epiq ont publié les renseignements personnels de plus de 100 membres actuels et anciens des Forces armées à travers 20 atteintes à la vie privée distinctes depuis février.

La Presse Canadienne a révélé une autre brèche plus tôt ce mois-ci, malgré les promesses répétées de la société qu’elle avait résolu les problèmes.

Les experts en matière d’inconduite sexuelle militaire affirment que les violations menacent de traumatiser à nouveau les militaires concernés, et certains anciens combattants se demandent pourquoi le gouvernement libéral fédéral et le Parlement n’adoptent pas une ligne plus dure avec Epiq.

Bien que le gouvernement ait refusé d’intervenir, les partis d’opposition affirment que les manquements sont inacceptables et que les libéraux laissent tomber les victimes d’inconduite sexuelle militaire en ne faisant pas pression sur l’entreprise pour plus de transparence et de responsabilité.

La Cour fédérale a nommé Epiq pour administrer l’accord de règlement de 900 millions du gouvernement, qui comprend le traitement des réclamations de près de 20 000 personnes qui ont demandé une indemnisation.