(Ottawa) La négation de la Shoah est en voie d’être interdite au Canada, dans un effort supplémentaire pour éradiquer l’antisémitisme.

Faire des déclarations niant, tolérant ou minimisant la Shoah, sauf dans une conversation privée, serait considéré comme une infraction pénale.

Le gouvernement fédéral s’apprête à utiliser un projet de loi promulguant le budget pour modifier le Code criminel cette année, en s’appuyant sur les lois existantes interdisant l’incitation à la haine.

Le Canada se joindra à un certain nombre de pays européens, dont l’Allemagne, la Grèce, la France, la Belgique et la République tchèque, qui ont déjà interdit la négation de la Shoah.

Richard Marceau, vice-président du Centre consultatif des relations juives et israéliennes, affirme que la lutte contre la négation de la Shoah est un outil important dans le combat contre l’antisémitisme.

Plus tôt cette année, le député conservateur fédéral de Saskatoon, Kevin Waugh, a présenté un projet de loi d’initiative parlementaire interdisant la négation de la Shoah qui fait actuellement son chemin au Parlement.