Les agents correctionnels se plaignent à leur tour de devoir faire des heures supplémentaires obligatoires, à cause du personnel limité.

Au cours d’une conférence de presse mercredi, ils ont indiqué que ce problème faisait partie de ceux qu’ils voulaient soulever, lors de la rencontre qu’ils ont obtenue avec le ministre fédéral de la Sécurité publique, Marco Mendicino, le 25 mars.

Le syndicat des agents correctionnels veut aussi convaincre le ministre de verser une compensation financière pour la surcharge de travail que ses membres ont eue, au plus fort de la pandémie de la COVID-19.

Frédérick Lebeau, président de la région Québec du syndicat, affirme que 1700 de ses membres ont contracté la COVID-19.

Le syndicat veut aussi s’entretenir avec le ministre des problèmes de santé reliés au harcèlement psychologique et à la violence, ainsi que des questions de sécurité, comme la consommation de drogue dans les établissements carcéraux qui arrive par des drones.

Le Syndicat des agents correctionnels, rattaché à la CSN, se plaint aussi du manque d’équipement et de technologie pour faire face à ces situations.

Le syndicat « se demande si le gouvernement prend notre santé et notre sécurité au sérieux », rapporte M. Lebeau.

Le syndicat se plaint aussi du fait que certaines de ses membres ont été « sanctionnés » pour avoir recouvert leur écusson des services correctionnels avec du ruban noir. M. Lebeau affirme que ses membres visés voulaient ainsi signifier que leur employeur manquait de respect pour leur sécurité et leur travail.