(Ottawa) Un comité constitué de députés fédéraux et de sénateurs qui supervise les politiques fédérales en matière de sécurité a mis au jour des brèches dans la cyberdéfense canadienne qui pourraient exposer plusieurs agences à des pirates informatiques financés par des États comme la Chine et la Russie.

Dans un nouveau rapport, le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement affirme que les menaces posées aux systèmes et aux réseaux informatiques du gouvernement fédéral peuvent nuire à ses opérations et à la sécurité du Canada.

Les principales menaces proviennent de Pékin et de Moscou, selon les auteurs du rapport, qui ajoutent que l’Iran et la Corée du Nord ont aussi des capacités de perpétrer des cyberattaques, mais dans une moindre mesure.

Le Comité signale que les États sont les instances qui constituent les menaces les plus développées, mais il ajoute que toute organisation aux intentions malicieuses qui dispose de moyens sophistiqués est en mesure de mettre à mal l’intégrité des infrastructures électroniques du gouvernement du Canada.

Les auteurs du rapport reconnaissent qu’au cours de la dernière décennie, le gouvernement du Canada a mis sur pied un système de cyberdéfense efficace pour contrer les menaces. Cependant, ils signalent que ce système est affaibli par une inconsistance dans l’application des politiques.