(Ottawa) De nouveaux rapports internes d’Anciens Combattants Canada démontrent qu’au cours des dernières années, les ex-militaires canadiens ont dû attendre de plus en plus longtemps pour obtenir dans les cliniques gouvernementales des soins psychiatriques ou d’autres services de santé.

Les rapports obtenus par La Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l’accès à l’information révèlent que des anciens combattants ont dû attendre pendant plusieurs mois pour obtenir une première consultation en psychiatrie ou pour entreprendre un traitement.

Il en a été de même, par exemple, pour avoir la possibilité de subir des examens médicaux ou pour pouvoir toucher des prestations d’indemnisation.

La pandémie de COVID-19 a ralenti plusieurs processus, mais les rapports signalent que l’attente dans les cliniques n’a cessé d’augmenter depuis au moins l’année 2017.

Anciens Combattants Canada signale qu’il y a eu depuis cinq ans une forte augmentation des demandes de traitements et assure que du financement supplémentaire a été accordé pour amoindrir le manque de personnel spécialisé en santé mentale et dans certaines cliniques.