(Base Militaire De Trenton) Près de 200 Canadiens sont maintenant en quarantaine au pays après avoir quitté le centre de l’épidémie d’un nouveau coronavirus, en Chine.

Un vol du gouvernement canadien transportant 174 personnes s’est posé juste après l’aube à la base des Forces canadiennes de Trenton, en Ontario, où elles devront demeurer deux semaines sous surveillance pour s’assurer qu’elles n’ont pas contracté le virus.

Le bureau du ministre des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne, avait auparavant indiqué que 176 Canadiens étaient à bord de ce vol. Mais vendredi, M. Champagne maintenait qu’il y en avait en fait 174.

Le ministre a confirmé qu’un autre groupe de 39 Canadiens est en route vers la base militaire de Trenton après être revenus au pays à bord d’un vol américain.

Ce sont donc 213 Canadiens en provenance de Wuhan qui ont été rapatriés au pays, ce qui correspond à un peu moins des deux tiers de ceux qui réclamaient une évacuation.

Questionné au sujet de la fluctuation des chiffres, M. Champagne est resté évasif.

« Ça varie. Des fois, les gens changent d’opinion, mais l’important, c’est qu’on soit là toujours pour évidemment offrir des services consulaires à ceux qui ont décidé de rester aussi là-bas », a-t-il déclaré.

Retrouvailles à Trenton

Les familles avaient hâte de retrouver leurs proches après que ces deux groupes de citoyens canadiens fatigués ont pu finalement rentrer au pays vendredi.

Les médias ont été tenus à l’écart pendant que les passagers sont descendus de l’avion et montés à bord d’autobus par un temps glacial.

Richard Fabic, papa de la petite Chloé, 15 mois, espérait pouvoir rejoindre sa fille en quarantaine plus tard vendredi.

M. Fabic, qui réside à Mississauga, en Ontario, a raconté qu’Ottawa lui avait demandé s’il voulait rejoindre sa fille.

« J’ai dit oui avant même qu’ils aient fini la phrase, a ajouté M. Fabic. C’est très attentionné, très gentil, j’ai vraiment été époustouflé de me faire offrir cette option. »

Les 14 jours de mise en quarantaine seront des « moments de rapprochements » avec sa fille, a expliqué M. Fabic.

Le gouvernement a affrété un autre vol au départ de Wuhan pour les autres Canadiens, dont le départ est prévu le 10 février.