(Gatineau) Des funérailles militaires ont été célébrées samedi à Gatineau pour le soldat canadien Patrick Labrie, mort à l’âge de 28 ans lors d’un exercice d’entraînement en parachute en Bulgarie.

Un cortège militaire a conduit le cercueil recouvert du drapeau canadien vers l’église de la paroisse de Saint-Grégoire-de-Nazianze, au son d’une cornemuse, en avant-midi.

Une garde d’honneur a accompagné les porteurs du cercueil à l’issue de la cérémonie et des coups à blanc ont été tirés dans une salve solennelle pour leur frère d’armes.

La famille Labrie avait demandé que l’on respecte le caractère privé de cette cérémonie. Le public et les représentants des médias n’y ont donc pas eu accès.

La capitaine Karyn Mazurek de la garnison Petawawa rapporte que l’église s’est néanmoins remplie à craquer.

Les parents et la fiancée du défunt étaient présents, de même que le brigadier-général Conrad Mialkowski, commandant de la 4e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées.

« Je sais que tout le monde ici chérit les souvenirs qu’ils ont de Patrick, a déclaré la capitaine en entrevue téléphonique. C’est une occasion très triste, solennelle, mais je pense qu’on salue bien sa mémoire. »

Le bombardier Patrick Labrie, un vétéran de six ans des Forces canadiennes, basé à Petawawa, en Ontario, est décédé des suites de blessures subies lors d’un saut en parachute près du village bulgare de Cheshnegirovo, le mois dernier.

Le militaire originaire de Gatineau faisait partie d’un contingent d’une centaine de Canadiens qui participaient en Bulgarie à un exercice d’entraînement dirigé par les États-Unis. Des responsables ont déclaré qu’il effectuait un saut de nuit à basse altitude ; on précise que le bombardier Labrie a sauté d’un avion militaire canadien avec du matériel canadien.

La police militaire enquête sur les circonstances de la mort de M. Labrie.

Ses parents ont récemment souhaité la tenue d’une enquête approfondie afin d’éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise.