(Montréal) Les Québécois seront de plus en plus nombreux à voyager à l’approche des vacances de Noël.

L’aéroport international Montréal-Trudeau devrait accueillir en moyenne quelque 55 000 voyageurs par jour au cours de la période des Fêtes. Il s’agit d’une des périodes les plus occupées de l’année pour les employés de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), selon sa porte-parole Véronique Lalime qui observe que l’achalandage augmente même d’une année à l’autre.

« L’an dernier en décembre, c’est près de 470 000 voyageurs qui sont passés par nos agents des services frontaliers à Montréal-Trudeau. Il y en avait encore plus en janvier avec près de 550 000 voyageurs », a indiqué Mme Lalime en entrevue à La Presse canadienne.

Le temps des Fêtes est aussi une période très occupée aux postes frontaliers où les douaniers s’attendent à des volumes plus élevés que la normale. Afin de faciliter les déplacements, les automobilistes peuvent vérifier les temps d’attente réels à la frontière sur le site web de l’ASFC ou avec l’application mobile FrontiereCan.

Mme Lalime profite aussi de l’occasion pour rappeler aux voyageurs que le cannabis demeure interdit à la frontière, peu importe son mode de transport, et ce, même si le cannabis a été légalisé au Canada.

« Le cannabis ne doit pas franchir les frontières internationales, dit-elle, que ce soit par la poste ou en personne à l’aéroport ou à la frontière terrestre. Il ne faut pas essayer d’en transporter en traversant d’un pays à l’autre. Ça demeure illégal. »

Hausse des colis en décembre

Par ailleurs, comme la période des vacances de Noël est propice aux échanges de cadeaux, les volumes augmentent aussi dans les centres de traitement du courrier international.

« Décembre, c’est assurément un des mois les plus achalandés dans nos centres de traitement de courrier », reconnaît Mme Lalime.

« Il y a les achats en ligne, mais il y a des gens aussi qui reçoivent des cadeaux et les agents des services frontaliers vérifient les colis qui entrent au Canada en provenance de l’extérieur. »

D’ailleurs, tout cadeau envoyé à un résidant canadien est exempt de droit et de taxes pourvu que sa valeur ne dépasse pas 60 $ CAD.

« Il ne faut pas que ce soit emballé afin de nos agents puissent vérifier, au besoin, le colis […] S’il y avait des droits et des taxes à payer, ce serait seulement pour la différence au-delà de 60 $ », précise Mme Lalime.

« Un conseil que je peux donner aux gens, ce serait de s’assurer que l’expéditeur mette une mention sur la boîte à l’effet qu’il s’agit d’un cadeau », conclut la porte-parole de l’ASFC.