(Toronto) Des milliers d’enfants sont portés disparus à travers le pays chaque année, mais seule une poignée d’entre eux font l’objet d’une alerte Amber, laissant ainsi dans l’ignorance une grande partie de la population qui pourrait possiblement aider les autorités à les retrouver.

Un tout nouveau site web lancé mardi souhaite atteindre le plus large public possible et, surtout, beaucoup plus de gens qu’actuellement. La plateforme est conçue afin d’informer précisément les utilisateurs situés dans les régions où pourrait se trouver l’enfant disparu.

Selon la présidente et directrice générale de l’organisme à but non lucratif Missing Children’s Society of Canada, Amanda Pick, la plateforme se veut un portrait en temps réel de l’ensemble des cas actifs d’enfants disparus dans tout le pays. Les gens peuvent ainsi s’informer sur les dossiers qui touchent leur région et auxquels ils peuvent contribuer s’ils croient détenir de l’information.

Le site appelé « Rescu » n’est disponible qu’en anglais à l’adresse rescu.mcsc.ca. Les informations qui s’y trouvent proviennent des divers corps policiers. Dans la section québécoise, on retrouve 11 dossiers de jeunes filles disparues. En comparant le site avec celui du Réseau Enfants-Retour, il semble manquer plusieurs cas, dont ceux d’Ariel Jeffrey Kouakou et de David Fortin par exemple.

Dans les provinces de l’Atlantique, six cas d’enfants disparus sont présentés au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador.

Les utilisateurs du site Rescu sont invités à s’abonner afin de recevoir des alertes sur leur téléphone intelligent au sujet de disparitions d’enfants dans leur secteur.

Les données de la Gendarmerie royale du Canada indiquent que 42 000 enfants ont été portés disparus l’an dernier au pays. La grande majorité d’entre eux ont été retrouvés sains et saufs, mais moins de dix alertes Amber ont été déclenchées en raison du haut niveau d’urgence que nécessite une telle procédure.