(Vancouver) Moins de personnes meurent de surdoses en Colombie-Britannique, mais un opioïde extrêmement puissant est de plus en plus présent chez les victimes, selon de nouvelles données du service des coroners de la province.

Entre janvier et la fin du mois de mars, la moyenne mensuelle des décès qui seraient possiblement liés à des drogues illicites était de 89. Il s’agit d’une baisse de près d’un tiers par rapport à la même période l’année dernière, lorsque la moyenne était de 132 personnes par mois.

Toutefois, un opioïde synthétique appelé carfentanil, qui serait 100 fois plus toxique que le fentanyl, a été détecté chez deux fois plus de victimes pendant le premier trimestre de l’année, comparativement à toute l’année 2018.

Le carfentanil a été lié à 64 décès de janvier à mars de cette année, alors qu’il n’y avait que 35 cas dans toute l’année 2018.

Le fentanyl et ses analogues, dont le carfentanil, ont été détectés dans près de 85 % des décès présumés causés par des drogues illicites au premier trimestre de 2019, soit un taux légèrement inférieur à celui de l’année dernière.

Il n’y a eu aucun mort dans les centres d’injection supervisée ou sur les centres de prévention des surdoses.

Selon le porte-parole Andy Watson, du service des coroners de la Colombie-Britannique, la baisse des décès suggère que certaines des interventions — dont les centres de prévention et la sensibilisation — ont porté fruit.