La ministre fédérale de la Justice, Jody Wilson-Raybould, a donné le feu vert, lundi, à un nouvel appareil permettant de détecter la présence de drogues dans l'organisme des conducteurs durant les contrôles routiers.

Mme Wilson-Raybould a approuvé le Dräger DrugTest 5000, premier appareil pouvant analyser des échantillons de salive que les corps policiers auront la possibilité d'utiliser pour dépister le THC, principal psychotrope du cannabis.

L'appareil sera maintenant disponible pour les services de police de partout à travers le pays, même si le gouvernement insiste pour dire que les corps policiers ont le droit de choisir l'équipement qui leur convient le mieux pour procéder aux tests de dépistage.

Les manufacturiers ont informé Ottawa qu'ils seraient en mesure de traiter les commandes pour l'appareil dans un délai de quatre à six semaines.

Photo tirée du site web de Dräger

Le Dräger DrugTest 5000

La loi adoptée par le Parlement en juin autorise l'utilisation de matériel permettant d'analyser la salive durant les contrôles routiers afin de détecter la présence de drogues comme la cocaïne, les méthamphétamines et la marijuana.

Les libéraux ont promis de fournir 161 millions de dollars aux services de police au cours des cinq prochaines années pour l'achat d'équipement de dépistage et la formation des agents, en plus d'une campagne de sensibilisation sur les dangers liés à la conduite sous l'influence de la drogue.

L'Association canadienne des chefs de police avait annoncé le mois dernier qu'elle avait peu de chance d'atteindre son objectif de former 2000 policiers pour repérer les conducteurs ayant consommé de la drogue avant la légalisation de la marijuana cet automne.

L'usage du cannabis à des fins récréatives deviendra légal le 17 octobre.

Photo tirée du site web de Dräger

Le Dräger DrugTest 5000 et ses accessoires