Les 8500 douaniers du pays ont finalement entériné l'entente de principe qui était intervenue avec le gouvernement fédéral quant au renouvellement de leur convention collective.

L'entente était intervenue le 29 mars dernier entre le Syndicat des douanes et de l'immigration, affilié à l'Alliance de la fonction publique du Canada, et le Conseil du Trésor fédéral.

Cette entente était intervenue après une négociation exceptionnellement longue. En fait, la négociation a été si longue, soit quatre ans, que la convention négociée pour 2014-2018 arrivera à échéance le 21 juin prochain.

L'entente négociée est particulièrement généreuse, puisque les douaniers ont obtenu un rattrapage face au personnel d'autres agences fédérales d'exécution de la loi, comme ceux des services correctionnels ou des membres de la Gendarmerie royale du Canada. Pour un agent des services frontaliers, l'augmentation salariale atteint 17 pour cent sur quatre ans. Dans certains cas, il y a aussi eu ajout d'un échelon salarial.

L'Alliance de la Fonction publique du Canada n'a pas voulu dire dans quelle proportion l'entente avait été entérinée. Le vote a eu lieu du 16 avril au 31 mai.

L'entente prévoit aussi qu'en cas de réaménagement des effectifs, les fonctionnaires visés auront 15 mois pour trouver un échange de poste qui leur convient. Le syndicat aura un plus grand rôle à jouer et les membres pourront demander à être représentés durant le processus de réaménagement.

De même, l'employeur ne pourra plus refuser sans motif valable les demandes de semaines de travail comprimées. D'autres améliorations ont été apportées aux congés.

Le Syndicat des Douanes et de l'Immigration compte en fait 10 000 membres : des employés de bureau, agents de douane, agents d'immigration en première ligne, dans les bureaux frontaliers, les aéroports, les centres postaux, les ports. De ce nombre, 8500 sont concernés par la présente entente.

L'entente sera signée par les parties ce mois-ci; le Conseil du trésor disposera alors de 150 jours pour verser les paiements rétroactifs aux membres du syndicat.