Les militants altermondialistes s'organisent en vue du prochain sommet du G7, qui aura lieu en juin dans Charlevoix.

Le Réseau de résistance anti-G7 devait se réunir samedi à Montréal pour peaufiner sa stratégie.

Le groupe dénonce ce qu'il appelle «le caractère impérialiste, colonialiste et anti-environnemental du sommet» et organise en parallèle un rassemblement anticapitaliste.

Comme La Malbaie sera difficilement accessible en raison des mesures de sécurité, il entend tenir des manifestations à Québec et ce, pendant trois jours.

Sans préciser ses intentions, le Réseau appelle à une «journée de perturbation» des activités du G7 le vendredi 8 juin.

Dans un communiqué, le groupe affirme qu'il ne faut pas «laisser les dirigeants du G7 écraser nos vies et celles de tous les peuples de la Terre dans leurs vaines luttes pour le pouvoir».

Cédric Champagne, étudiant en politique et philosophie à l'Université de Montréal, compte faire la route pour dénoncer les politiques néolibérales des grandes puissances mondiales.

Il voit le sommet comme une rencontre «élitiste» réservée à une poignée de privilégiés qui discuteront à huis clos, sans égard aux populations qu'ils représentent.

La démocratie y est selon lui bafouée, et les priorités soi-disant progressistes du premier ministre Justin Trudeau n'y changent rien à ses yeux.

«Il ne pourra pas être tout seul, mouton noir, à défendre la gauche. Et le Parti libéral est plutôt reconnu pour son centrisme déconcertant», fait-il valoir.