Un Albertain qui avait déclaré à la police que le diable l'avait mené à tuer un père, sa petite fille et une dame, a été trouvé coupable de trois chefs de meurtre prémédité.
Derek Saretzky, 24 ans, a été accusé pour les meurtres de Terry Blanchette, de sa fille de deux ans Hailey Dunbar-Blanchette et d'une femme de 69 ans, Hanne Meketech, en septembre 2015.
Saretzky n'a laissé entrevoir que peu d'émotion lorsque le jury a rendu son verdict. Certains de ses amis pleuraient au fond de la salle de cour.
Le jury a eu besoin d'environ trois heures pour en arriver à cette décision. Un tel verdict entraîne automatiquement une peine de prison à vie.
Les meurtres se sont produits dans la petite communauté de Crowsnest Pass, dans le sud de l'Alberta, où Saretzky et ses victimes habitaient.
La Cour a pu voir des vidéos montrant Derek Saretzky passer aux aveux et déclarer à la police avoir tué Mme Meketech - une amie de ses grands-parents - sur un coup de tête et parce qu'il ne croyait pas que qui que ce soit se préoccupait de son sort.
Cinq jours plus tard, M. Blanchette a été battu avant d'être égorgé dans la maison où il habitait avec Hailey. La petite fille a été enlevée de son berceau et tuée sur un terrain de camping.
La police a rapidement identifié Saretzky comme suspect.
Des similitudes entre le meurtre de M. Blanchette et celui de Mme Meketech ont mis la puce à l'oreille de la police. Saretzky a admis cet autre crime six mois plus tard.
Aucun réel motif n'est ressorti du procès et l'homme connaissait ses trois victimes.
Sa confession contenait des références à dieu et au diable.
Deux évaluations psychiatriques ont toutefois été effectuées et les deux ont conclu à l'absence de motifs lui permettant de plaider la non responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux.