La forme de violence conjugale la plus répandue dans la province est de nature psychologique, a indiqué, mardi, l'Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Dans son bulletin Données sociodémographiques en bref, l'Institut a relevé qu'en 2014 la violence psychologique avait touché près de 12 % des personnes ayant été en couple ou en contact avec un ex-conjoint au fil des cinq années précédentes.

L'ISQ s'est également penché sur le harcèlement criminel, de même que la violence physique, économique, et sexuelle.

Cette dernière n'a été déclarée que dans 0,5 % des cas, selon l'Enquête sociale générale 2014 de Statistique Canada sur laquelle se base ce rapport.

La prévalence de la violence physique se chiffre pour sa part à environ 3 %.

L'ISQ remarque par ailleurs une certaine propension à la violence dans les rapports entre ex-conjoints, alors que 40 % des personnes dans une relation de ce type disent subir une forme de violence conjugale - contre 10 % chez les personnes mariées ou en union libre.

Les femmes sont plus nombreuses à subir de la violence de la part d'un ex-conjoint, tandis que les hommes en subissent davantage de la part d'une conjointe actuelle, a-t-on observé.