Les maires de 13 villes au pays demandent qu'il y ait des normes pour la cueillette et le partage des données sur les morts par surdoses au pays.

Le groupe de travail a dévoilé jeudi ses recommandations initiales au gouvernement fédéral au moment où la Colombie-Britannique marque un triste anniversaire: celui d'avoir déclenché il y a un an une urgence de santé publique en raison de la hausse vertigineuse des décès par surdoses.

Les villes représentées sont Vancouver, Surrey, Montréal, Edmonton, Calgary, Régina, Saskatoon, Winnipeg et les villes ontariennes de Toronto, Ottawa, Hamilton, London et Kitchener.

Le groupe souligne que seules Vancouver et Surrey, aussi en Colombie-Britannique, reçoivent des données mensuelles des autorités locales et que seulement six des 13 villes ont accès aux plus récentes informations.

Il a été déterminé que le fentanyl, un puissant antidouleur, est la cause principale de morts par surdoses dans le tiers des villes représentées dans ce groupe de travail.

Le maire de Vancouver, Gregor Robertson, qui préside le groupe de travail, affirme que les écarts marqués dans les données camouflent la gravité de la crise.

Il affirme que les villes doivent être impliquées dans la création de solutions pour mieux répondre aux dépendances et aux surdoses.