Les députés fédéraux se trouvant à Washington cette semaine affirment avoir entendu le même message à plusieurs reprises dans la capitale américaine: le Canada et les autres partenaires de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) devraient être appelés à injecter davantage d'argent sur le front militaire.

Les membres du comité parlementaire sur la Défense nationale ont indiqué qu'ils porteraient ce message au Canada au terme de trois jours de rencontres au Pentagone, au Capitole et auprès de groupes de réflexion et d'étude.

Mais ils ont aussi soutenu que les États-Unis avaient conscience des contributions non financières du Canada - telles que le fait de se porter volontaire pour des rôles dans des zones de combat incluant l'Afghanistan, la Libye et l'Irak, en plus des efforts en Europe de l'Est.

Le président libéral du comité, Stephen Fuhr, a dit qu'il ne faisait aucun doute que les législateurs américains s'attendent à une augmentation des dépenses des alliés, mais a affirmé que ceux-ci reconnaissaient aussi que cette contribution pouvait être évaluée à d'autres niveaux.

M. Fuhr a affirmé que des discussions portaient aussi sur la manière de calculer les dépenses militaires - et si des éléments comme la Garde côtière devraient être pris en considération dans l'atteinte de l'objectif de l'OTAN de deux pour cent du produit intérieur brut.

Le Canada figure actuellement parmi les membres de l'OTAN consacrant le moins d'argent, selon ces paramètres. Il dépense moins de la moitié de l'objectif et faisait déjà l'objet de pressions de la part de l'administration Obama pour augmenter ses dépenses, avant que le président Donald Trump promette d'adopter une ligne plus dure en ce qui a trait aux dépenses militaires.