D'autres ambulanciers paramédicaux débraieront à leur tour à compter de lundi soir, dans Charlevoix, emboitant ainsi le pas à leurs collègues d'autres régions du Québec.

Les 45 ambulanciers de Charlevoix débraieront durant trois jours, à compter de 0 h 1 ce soir jusqu'au 16 février à 23 h 59.

Pendant ce temps, les ambulanciers des régions de Québec et de l'Estrie, aussi syndiqués à la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN, ont terminé dimanche soir leur débrayage de trois jours. Ils disposent toutefois déjà d'un mandat de grève générale illimitée et ils ont déjà fait savoir qu'ils pourraient bien l'exercer prochainement.

De même, les 950 ambulanciers d'Urgences santé, qui desservent Montréal et Laval, avaient entamé une grève générale illimitée le 5 février dernier.

D'autres ambulanciers doivent également débrayer dans les régions du Saguenay-Lac-Saint-Jean Nord et des Laurentides-Lanaudière, à compter de mercredi.

De même, près de 1000 ambulanciers syndiqués à la Fraternité des travailleurs du préhospitalier, section locale 592 de la FTQ, avaient entamé une grève générale illimitée, le 2 février dernier, dans plusieurs régions du Québec.

Dans tous les cas, les services essentiels doivent être maintenus. Les grévistes peuvent toutefois refuser de remplir certains formulaires, s'abstenir de laver complètement l'extérieur des ambulances et ne pas assurer le transport de retour du personnel, par exemple lorsqu'une infirmière accompagnait un patient dans l'ambulance.

Ces débrayages ont cours dans le cadre d'une difficile négociation avec les entreprises et coopératives ambulancières. Le ministère de la Santé et des Services sociaux s'est retiré des tables de négociation en leur déléguant son pouvoir et en leur octroyant un budget à cet effet.

Les entreprises ambulancières se plaignent toutefois de ne pas être fixées quant à la totalité du budget dont elles disposeront sur cinq ans, alors qu'elles doivent conclure une entente sur cinq ans avec leur syndicat respectif.

Tous sont sans contrat de travail depuis avril 2015.

Parmi les points en litige, on trouve les salaires, les horaires de faction et le régime de retraite.