Les idées préconisées par le président désigné des États-Unis Donald Trump ont continué de dominer les discussions, samedi, au deuxième jour du Forum sur la sécurité internationale, à Halifax.

Certains ont dit craindre que le républicain ait déjà mis à mal les alliances avec l'Europe, alors qu'un sénateur républicain a plutôt fait valoir que celui-ci pourrait entraîner une croissance économique.

Le Forum sur la sécurité internationale d'Halifax est le premier événement d'ampleur internationale à réunir des analystes en politiques, des politiciens américains et des ministres de la Défense depuis l'élection récente de Donald Trump.

L'affirmation de Donald Trump voulant que sa défense des membres de l'OTAN dépende de leurs dépenses militaires est le genre de commentaire qui divise des alliances historiques, a soutenu le président de l'Institut international en études stratégiques, François Heisbourg, au cours d'un séminaire d'ouverture.

Le rédacteur en chef du magazine Foreign Affairs, Gideon Rose, a pour sa part qualifié de troublant le fait que tant d'énergie soit consacrée à déterminer si Donald Trump était sérieux quand il s'est montré favorable au retour au supplice de la baignoire, une forme de torture.

En outre, le sénateur républicain de l'Alaska, Dan Sullivan, a invité les participants à un autre panel à laisser de côté les commentaires antérieurs de Donald Trump pour plutôt tenter de comprendre que de nombreux Américains voient en son élection une «occasion» de redresser l'économie du pays.

Le sénateur démocrate du Delaware, Chris Coons, a dit qu'il s'attendait à ce que les législateurs américains et leurs alliés s'affairent à dissuader la nouvelle administration d'aller de l'avant avec des politiques qui entacheraient les intérêts des États-Unis, mentionnant le retour au supplice de la baignoire.

Le sénateur Coons a, durant la campagne électorale, qualifié Donald Trump d'homme «vulgaire».