Un zoo ontarien qui a récemment fait les manchettes en raison d'allégations de cruauté envers les animaux fermera ses portes à l'automne.

Le Zoo de Bowmanville, qui fournit notamment des animaux pour des productions hollywoodiennes, soutient que le public n'est plus au rendez-vous et qu'il est désormais impossible de maintenir le site ouvert.

Le porte-parole du zoo, Angus Carroll, a jeté le blâme sur le groupe Pour une éthique dans le traitement des animaux (PETA), qui a accusé le propriétaire Michael Hackenberger de maltraiter les animaux.

L'organisme a diffusé en décembre une vidéo dans laquelle on peut voir Michael Hackenberger frapper un tigre avec un fouet pendant une séance d'entraînement.

La séquence avait été tournée par l'un des membres de PETA qui s'était fait embaucher au zoo. L'histoire avait rapidement fait le tour du monde.

Dans une déclaration écrite, M. Carroll stipule que la vidéo de PETA est directement responsable de la baisse de fréquentation du zoo. Il ajoute que le procès de Michael Hackenberger a été fait sur la place publique avant même qu'il ne soit véritablement traduit devant la justice.

En avril, la Société de protection des animaux de l'Ontario a déposé quatre chefs d'accusation contre Michael Hackenberger pour avoir causé de la détresse chez un animal et un chef pour ne pas avoir répondu aux normes prescrites par les soins animaliers en vertu de la Loi sur la Société de protection des animaux de l'Ontario.

Michael Hackenberger nie les allégations et devrait contester les accusations en cour.

Angus Carroll affirme que le zoo, situé à l'est de Toronto, soutient son propriétaire et qu'il est convaincu de son innocence.

Pendant ce temps, PETA a «célébré» l'annonce de la fermeture du zoo. Sa porte-parole Brittany Peet a toutefois souligné que le zoo n'aurait jamais dû voir le jour, ce qui aurait évité de multiples souffrances chez des animaux.